L’entretien des engins forestiers doit être effectué en dehors de la forêt. Il est important de préciser ici que les éléments de desserte sont considérés comme faisant partie de la propriété forestière. Les huiles biodégradables doivent être privilégiées.
L'entretien des engins génère des déchets non bois (huiles moteurs, hydrauliques...) qui doivent être recyclés par des voies de collecte appropriées. La conservation (<5 ans) des preuves de recyclage (bordereau de suivi des huiles usagées ou bon d'enlèvement) est exigée.
Le propriétaire ou l'exploitant forestier certifié, s'il dispose d'engins, doit disposer d'un kit d'absorption des huiles. Ce dispositif, qui se présente sous forme de linges absorbants, permet de contenir des déversements accidentels d'huiles ou d'hydrocarbures et de limiter la pollution au sol et à l'eau. Il est facilement possible d'en trouver à la vente sur internet.
Enfin, concernant la gestion des autres déchets non bois, il est recommandé :
- L'évacuation des déchets sauvages déposés en forêt, et d'une manière globale de mettre en oeuvre des moyens afin de prévenir ces pratiques déplorables.
- L'enlèvement des protections individuelles contre le gibier, bien souvent composées de plastique, après leur utilité. De la même manière, d'autres protection individuelles (exemple arbre de fer) ou totales (clôtures) qui peuvent présenter des risques pour la sécurité des opérations sylvicoles futures.
- Evacuer hors de la forêt l'ensemble des déchets non bois (les rémanents ne sont pas considérés comme des déchets) à la suite de chantiers forestiers. Notamment les objets métalliques, en verre ou en matériaux synthétiques (bidons, bouteilles, emballages plastique, câbles, chaînes et autres résidus manufacturés y compris les chutes de bois traités…), afin de préserver la qualité naturelle et l’intégrité biologique du milieu.
Pour en savoir plus : Populiculteurs : pensez à retirer les protection gibiers de vos peupliers ! (Nature 2000)
